Prêts à vous jeter à l’eau ?
Derrière la multitude des métiers du secteur de l’eau, on retrouve quelques traits communs qui caractérisent celles et ceux qui le font vivre. S’il n’y a pas de profil idéal unique, on peut néanmoins identifier des « valeurs » que les collaboratrices et collaborateurs partagent.
Être conscient de la valeur de l'eau
L'eau est un bien précieux, une ressource dont il faut prendre soin. "Les gens qui s'investissent dans notre secteur sont conscients qu'il s'agit d'un bien précieux qui n'est pas nécessairement pérenne", nous explique Didier Rinskopf, Directeur des Ressources humaines d'IDELUX. "Si aujourd'hui, en Wallonie et en Belgique de façon générale, nos efforts portent plus sur le traitement que sur la recherche ou la captation, nous n'avons pas de garantie que dans 100 ou 150 ans, nous ne serons pas confrontés à des pénuries. Quand je discute avec des opérateurs dans nos stations d'épuration, ils traitent l'eau comme un matériau à préserver, conscients de sa dimension vitale et précieuse."
Faire de son métier, sa vocation
On dit souvent que l'une des motivations des travailleurs du service public, c'est la recherche d'un meilleur équilibre entre vie privée et vie professionnelle. Mais c'est loin d'être une généralité. "Ce n'est pas parce que vous travaillez dans le secteur public que vous n'êtes pas passionnés par votre boulot. Au contraire. S'il y a bien un endroit où l'on rencontre des personnes qui vivent leur métier comme une vocation, c'est ici, dans le secteur de l'eau. Elles sont très engagées sur la notion de service et sont conscientes du rôle essentiel qu'elles jouent pour l'ensemble de la société", souligne Didier Rinskopf.
Être ouvert à l'innovation
Le secteur de l'eau se réinvente chaque jour. Il est faux de croire que tous les process sont établis pour les 200 prochaines années. "Comme dans d'autres secteurs, l'informatisation et la culture de la data se mettent en place.
La collecte, l'analyse et l'utilisation de plus en plus de données sont au cœur de nombreux projets. Il y a aussi toutes les questions liées à l'énergie qui sont autant de pistes d'innovation. Prenons l'exemple de la récupération et de l'utilisation de la chaleur des eaux d'égouttage, que l'on appelle la riothermie. C'est une technique dans laquelle nous devons tout inventer, ou presque".
Être attaché à sa région
Les liens entre l'eau et l'environnement sont évidemment très forts. "C'est peut-être une particularité de la province de Luxembourg, mais j'ai le sentiment que l'on a un fort attachement à sa région. Parce qu'on y travaille, qu'on doit la connaitre pour être efficace, mais aussi parce que l'on est au service d'une clientèle que l'on connait bien", précise Didier Rinskopf.
Le mot de la fin
Didier Rinskopf termine notre entretien en insistant sur la grande diversité des métiers du secteur et donc de profils recherchés. "On a à la fois besoin de métiers techniques et de métiers d'appui, bref d'un large panel de compétences. Avec tous les nouveaux projets que l'on développe, il y a même des métiers qui ne sont pas encore envisagés, mais dont le secteur aura certainement besoin un jour…"
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